Parallèlement, le monde a connu des avancées sans précédent dans le domaine de la lutte contre le paludisme : la charge de morbidité et la transmission de la maladie, l’architecture mondiale de la santé, l’environnement international et le leadership, en particulier dans des pays touchés par le paludisme, ont tous considérablement changé.
Nous voyons de plus en plus de pays se rapprocher de l’objectif d’élimination du paludisme. L’Europe reste une région exempte de paludisme. Un certain nombre de pays africains ont réalisé des améliorations impressionnantes en matière de tests de diagnostic et de surveillance.
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Plus de la moitié de la population africaine a aujourd’hui accès à des moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée, contre seulement 2 % en 2001.
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Jamais un aussi grand nombre de pays (44) n’a signalé moins de 10 000 cas de paludisme, ce qui signifie que l'élimination est à portée de main.
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Les innovations se sont accélérées au cours des dernières années avec des nouveaux vaccins, traitements, tests de diagnostic rapide et moyens de lutter contre la résistance aux insecticides.
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Depuis 2010, 8 pays ont été certifiés sans paludisme (Arménie, Émirats arabes unis, Kirghizistan, Maldives, Maroc, Paraguay, Sri Lanka et Turkménistan) et 10 autres pays sont en bonne voie d’éliminer le paludisme d’ici 2020.
Toutefois, après une période de succès sans précédent dans la lutte contre le paludisme, les progrès sont au point mort, selon le Rapport sur le paludisme dans le monde de 2017 de l'OMS, et nous devrons redoubler d’efforts dans les années à venir.